128 | Un cours en miracles | Gottfried Sumser | traduit par Ruth-Maria Steurer
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 Published On May 7, 2024

Comprendre vraiment la leçon

Nous ne devons pas mal interpréter le message de cette leçon en pensant que les choses de ce monde sont fausses, mauvaises ou même interdites. Si nous l'interprétons ainsi, nous pensons qu'il nous est demandé d'abandonner ce que nous apprécions encore et considérons comme important. Nous ne devons pas vivre de manière ascétique en abandonnant les choses de la forme alors que nous y sommes encore attachés. Cela signifierait que nous confondons la forme et le fond et que nous pensons devoir abandonner ce que nous apprécions encore. Cela reflète notre peur que Dieu veuille que nous renoncions à ce que nous voulons encore et qu'il nous reste alors très peu de choses. Nous craignons de perdre le confort de notre corps ainsi que les personnes et les lieux que nous voulons encore avoir dans notre vie.

L'ego nous avertit que si nous laissons tout à Dieu, nous devrons vivre avec des privations et des manques. On nous assure qu'il n'y a rien à abandonner, sauf la peur et la culpabilité, et qu'à leur place nous recevrons la plénitude et l'amour sans limites. Si nous apprécions les choses de ce monde, nous donnons de l'importance à ce qui n'en a pas, mais tant que nous ne le verrons pas et n'en ferons pas l'expérience dans notre propre corps, cela ressemblerait effectivement à un sacrifice de laisser tomber ces choses. Tout ce qui nous est demandé, c'est de considérer les choses de ce monde vers lesquelles nous nous tournons actuellement pour soulager notre douleur et notre souffrance. Il nous est demandé de prendre conscience de notre foi dans le manque, que nous essayons de combler par des relations particulières, des choses matérielles et des substances.


Une question efficace

Ken Wapnick, un grand enseignant de ce cours, nous a dit qu'il y a une question simple que nous pouvons poser, qui résume tous les enseignements et qui nous aidera à unifier notre apprentissage. Elle illustre ce que Jésus appelle la simplicité du salut. Il a dit qu'à chaque fois que nous sommes confrontés à une situation, un événement, une relation ou un état physique dans lequel nous ressentons de l'anxiété, de la culpabilité, de la peur, de la douleur ou du jugement, nous pouvons nous demander : "Est-ce que ce que je fais, ressens, pense ou dis m'aide à m'éveiller de ce rêve ou est-ce que cela entrave mon chemin et renforce mon ego ?" Pose-toi cette question de manière cohérente dans tout ce que tu fais.

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